Dans les médias, il était possible de tomber ces dernières semaines sur le(s) témoignage(s) d’un jeune cadre ayant décidé de devenir : serveur à son compte. Deux situations longtemps oxymoriques ou opposées, façon but d’une vie vs job d’été… Mais une des logiques, réalités nouvelles qui commencent à poindre dans le marché de l’emploi, comme dans notre rapport au travail et celui si particulier d’employeur / employé. Lumière sur ce rééquilibrage global et un phénomène nouveau fait d’une obscure clarté !

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Comme nous vous l’expliquions dans notre second article autour de la destruction créatrice, d’ici 2030, 85% des métiers d’alors n’existeraient : pas encore. Donc pour en parler dans le concret : c’est compliqué ! À l’inverse pour cette année, notre ami Pôle-Emploi a sorti il y a 2 mois son enquête « Besoins en Main-d’Œuvre 2023 ».

Au bout d’un temps : les opposés s’attirent… forcément

Par faits et sans pare-feux, le top 10 des métiers recherchés en 2023 revient par logiques ou exemples à ceux longtemps déconsidérés puis (dé)laissés aux « autres », à « ceux-ci » ou comme dirait l’autre à « ces gens-là ». Des personnes souvent peu ou pas qualifiées, moins visibles et écoutées, aux contextes socio-économiques plus ténus, imbriqués. Le tout au travers de métiers souvent dits « utiles » pourtant, mais derrière mal payés.

Ces mêmes gens aujourd’hui applaudis ici ou pleurés là, le temps d’une minute, une semaine, un mois… En fonction d’une actualité faite de faits divers et défaite par divers aléas. Voilà pourquoi en 2023 c’est structurellement que non plus Solaar, mais différents secteurs économiques pleurent, face à la pénurie de postulants. L’activité de restaurateur apparaissant prégnante dans ce classement, par leurs manques d’apprentis, de cuisiniers et encore davantage de saisonniers et serveurs.

Un pour tous… et tous pour un serveur !

Pourtant, des avantages, cet emploi en offre de nombreux ces derniers mois. Pour nous ici, celui de mettre en lumière facilement cette inversion de polarité. Nouvelle flexibilité et stabilité des horaires, revalorisation du salaire, de la personne comme de ses conditions + si nécessaire : un logement fourni gratuit.

Imaginez / rappelez-vous maintenant un instant une année, un été prolongé serveur à 17-20 ans. Puis ajoutez-y votre paysage préféré, des conditions de quasi CDI + un appartement prépayé… Et vous comprendrez normalement, facilement cette évolution par un léger sourire naissant.

Enfin Pôlo nous confirme que le secteur du « Service » est bien le premier demandeur d’emplois aujourd’hui. Lui qui représente 61,9% des quelques 3 millions 40 mille offres utiles car nécessaires aux poumons, cœur et artères de notre territoire.

Ainsi par résumé, ces métiers longtemps mis de côté s’en retrouvent / retrouveront porteurs et valorisés pour qui saura s’y (re)trouver… Par une rareté entrainée par leurs longues mises de côté. #CQFD #LaBoucleEstBouclée.

De « employeurs / employés » à « employeurs - employés »

Sans aller aussi loin dans cette mécanique, le monde de l’Entreprise et ses corps composants connaissent tout autant leurs nouveaux schémas à intégrer. Autour du sens et l’équilibre dans leurs activités, déjà, comme dorénavant et par prolongement dans leurs stratégies, méthodologies de recrutements.

Il y a 18 mois, le Cabinet Elaee - spécialiste du recrutement dans le digital, le marketing et la communication - amenait déjà une pierre dans ce grand champ d’actions et recherches à repolir. Comme expliqué sur leur média, désormais « le temps de l’employeur / inspecteur de police faisant passer un interrogatoire » est maintenant révolu.

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Grâce aux évolutions entrepreneuriales managériales, logistiques… comme avec cette nouvelle difficulté de recrutement « désormais - et heureusement - l’entretien d’embauche s’apparente à un échange entre le représentant de l’entreprise et le postulant. Certes le candidat doit séduire le recruteur, mais la réciproque est née. » Pour il est vrai, « un pouvoir qu’il n’avait jamais atteint jusqu’alors » côté salarié.

Comme préconisé, les processus de recrutements et ses entretiens d’embauches doivent être compris aujourd’hui comme ce qu’ils sont. À savoir une « égalité de forces en présence. Le recruteur a un poste à pourvoir mais cela ne le rend pas surpuissant. Le candidat décide si l’offre l’intéresse… ou pas, et donne ses conditions. Comme le recruteur l’a fait. Un point partout. »

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Voilà pourquoi si ce phénomène frais est encore fréquemment présenté comme « inversion » des réalités… Il n’est à bien le voir dans son entièreté, qu’un rééquilibrage normal, par retour de flamme ou réminiscences, de grandes orientations, aspirations et choix passés. Les seniors et retraités actifs en entreprise vous-disiez ? Ah oui pas bête ! C’est même un gros sujet. Et bien nous reviendrons vers vous avec la semaine prochaine.  

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En attendant ici - déjà - et pour paraphraser d’un mot non plus Brel mais Stromae, chez Headn nous tenons à souhaiter à chaque étudiant, infirmière, cheffe, éducateur, junior ou senior en reconversion comme sinon néo-productrice de légumes oubliés… Et cela pour longtemps : Santé ! #AllezOnSeBouge

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